Médiation
« Ecouter, c’est pourtant tout ce qu’il y a de mieux pour bien entendre. » Caron de Beaumarchais
Pour qui ?
Vous vivez un conflit, où la situation est bloquée, chacun sent qu’il n’est plus écouté par l’autre et vous restez tous les deux sur votre position. L’agressivité, la fuite ou la manipulation entretiennent la dynamique du conflit qui ne semble pas pouvoir se transformer.
Je pratique la médiation avec les particuliers dans différentes situations :
• Désaccord familial
• Succession difficile
• Conflit entre associés
• Désaccord dans le cadre d’un divorce
• Conflit de voisinage (servitude, copropriété…)
• Mésentente lors d’une transaction immobilière
• Sortie d’une indivision inextricable
• Difficulté d’une personne vulnérable à accepter la mise sous un régime de curatelle ou de tutelle
Aussi, j’interviens en entreprise ainsi que dans les institutions et les associations.
La médiation, comment ça marche?
La médiation est une parenthèse dans le conflit ou dans la rupture de la relation qui oppose deux personnes. Durant cette parenthèse, le conflit va pouvoir s’exprimer et être reconnu par les personnes qui viennent en médiation (les médiants). La médiation humaniste a pour but de redonner la dignité aux médiants qui pourront ainsi se donner toutes les chances de trouver des solutions au problème s’il y a lieu.
Dans les années 1980, Mark S. Umbreit introduit le concept de « humanistic mediation ». En France, dés 1983 Jacqueline Morineau est sollicitée par Robert Badinter, garde des Sceaux à cette époque, pour une réflexion sur la médiation pour le ministère de la justice. Le parquet de Paris charge Jacqueline Morineau de créer la première expérience de médiation pénale en France et en Europe. Elle crée l’association CMFM en 1987, depuis l’équipe du Centre de Médiation et de Formation à la Médiation (Association CMFM) développe cette approche, notamment auprès du parquet de Paris.
Le processus de la médiation humaniste permet l’expression du conflit en trois actes :
- Acte 1 : L’expression des faits où chacun expose le problème avec ses mots et sa vision.
- Acte 2 : L’expression de la souffrance psychique et du besoin de reconnaissance. A ce moment là, une porte s’ouvre pour sortir du conflit.
- Acte 3 : la transformation chez les médiants qui sont apaisés et qui peuvent maintenant avoir un nouveau regard sur la situation. La relation s’est transformée et l’autre devient acceptable.
Pour pratiquer la médiation humaniste, le médiateur a développé des qualités qui s’inscrivent dans la lignée de l’approche non directive de Carl R. Rogers introduite en France dans les années 1950 : le savoir être qui permet d’écouter, d’avoir un regard positif inconditionnel et de non jugement. Cette attitude permet au médiateur de rencontrer les médiants dans leurs humanités, leurs souffrances et leurs attentes. Devenir médiateur humaniste représente donc un chemin parsemé de formation et d’analyse de pratique avec ses pairs tout au long de la vie.
Ma pratique de la médiation
En 2010, je débute ma formation à la médiation humaniste au sein du CMFM. Ma première motivation était de poursuivre ma recherche sur le traitement de l’objection dans le processus d’entretien D-CROC© et j’ai été conquis de suite par la pratique de la médiation humaniste. Une fois ma certification de médiateur obtenue, j’ai poursuivi ma formation pour former des médiateurs à cette approche. Depuis 2020 je suis responsable pédagogique de la formation à pratique de la Médiation Humaniste au sein du CMFM.
Médiateur à la cour d’appel de Paris, j’interviens aussi pour le parquet de Paris dans un cadre pénal.
En collaboration avec les notaires de ma région, je propose la médiation pour accompagner des successions difficiles et différents conflits qui empêchent la clôture d’un dossier.
En outre, je me suis formé à la facilitation du processus de concertation et j’interviens sur des ateliers et débats qui sont en lien avec de nouvelles implantations dans l’environnement.